Le travail de Christophe Bell Oeil témoigne d’une certaine humanité, la sienne et celle des autres. Ses peintures ressemblent à des études inachevées, des études psychologiques, psychanalytiques et anatomiques, chirurgicales et radiographiques. Christophe interroge l’identité, une identité toujours à construire.
De cette question – Comment ça marche un homme ? – découlent des centaines d’autres comme autant de titres aux tableaux : Qui a vu son intérieur ? Qui a su éclairer ses profondeurs ? Qui s’est vu de loin, de haut ? Où se situe l’égo, le noyau, le centre de l’homme ? Qui connaît la couleur de ses émotions ? Qui sait ce qui bouge en lui, ce qui le traverse, ce qui le trahit ? Sommes-nous celui que nous croyons ? Que cachons-nous à notre insu ?
Christophe peint le corps – le corps entier, de chair et d’esprit, le corps qui respire, le corps qui transpire, le corps qui fait sens, le corps de l’autre, le corps-animal, le corps qui fait corps, le corps qui a mal, etc, etc…